FONCTIONNEMENT BIO-LOGIQUE
Il est important et essentiel de prendre conscience de notre fonctionnement, de comprendre que “notre cerveau est la centrale de commande ” de toute notre structure exclusivement programmée pour un concept biologique de “survie ”. Ceci aussi bien pour le végétal, l’animal ou l’humain.
Cette centrale :
– commande tous les automatismes,
– analyse toutes les informations qui arrivent de nos sens,
– exécute de façon inconsciente, en permanence des milliers d’opérations, pour répondre à un seul programme,
“ Je maintiens la vie à chaque instant… ”
“ Je maintiens la vie à chaque instant… ”
“ Je maintiens la vie à chaque instant… ”
et “ je trouve la meilleure solution ! ” de façon permanente et répétée.
Le mal être résulte du même mécanisme inconscient.
Tous les « dysfonctionnements » constituent l’expression biologique :
– d’un sur-stress oublié.
(Pouvant être ravivé dans l’inconscient par des situations parfois banales).
– ou d’un antagonisme permanent qui traîne.
Le dysfonctionnement est “bio-psychologique”.
Celui-ci résulte de la transposition, par un mécanisme inconscient et difficilement contrôlable, d’une partie du stress psychologique conscient, dans le biologique inconscient.
Le dysfonctionnement constitue le “langage”, l’expression de notre organisme face à une problématique non exprimée, qu’elle soit actuelle et insoluble ou ancienne mais oubliée.
Les fonctions biologiques des êtres vivants sont toujours des fonctions en termes d’avenir. (Elles réparent sans cesse le passé, préparent sans cesse l’avenir et l’organisme afin de pouvoir échapper “au prédateur archaïque” et ainsi pérenniser l’espèce).

Nous pouvons donc définir avec précision que :
“ C’est le sens du dysfonctionnement qui crée le dysfonctionnement ”.
En prenant conscience que :
“ L’important n’est pas le VÉCU mais le RESSENTI ”.
(Le vécu est uniquement un portant du ressenti)
Car c’est le ressenti cristallisé dans le cerveau qui provoque une surtension électrique neurologique.
Dans notre cerveau nous pouvons distinguer deux parties :
– une partie consciente,
– une partie inconsciente, (système nerveux autonome)
Ces deux parties sont en relation étroite l’une par rapport à l’autre.
Une peur, une émotion pourra faire augmenter la fréquence cardiaque, déclencher un vomissement, une diarrhée ou un évanouissement. Toutes ces fonctions et réactions de l’organisme sont indépendantes de notre volonté consciente.
Les dysfonctionnements résultent du même mécanisme d’interactions entre conscient et inconscient. Si nous subissons une émotion brève, prolongée ou obsédante, il apparaît dans le cerveau un phénomène de “surtension électrique ”.
Lors d’une contrariété prolongée, si l’intensité dépasse un certain seuil, il y aura un délestage de l’excès d’énergie dans une région de l’organisme ainsi que la perturbation de certaines fonctions et ceci afin de soulager le cerveau, pour lui éviter de “ disjoncter ”. (Toujours en termes de survie)

“ Ce système tampon ou mal être évite notre mort immédiate ”.
Toute contrariété de teinte affective identique aura toujours la même localisation cérébrale. Cette théorie s’avère vérifiable dans la plupart des cas de dysfonctionnement.
Les travaux de chercheurs indépendants ont permis la découverte et la cartographie :
De la relation entre la teneur des ambiances conflictuelles et la localisation des dysfonctions dans l’organisme.
Une même teinte affective se projettera la plupart du temps dans le même tissu, avec la même localisation et avec le même dysfonctionnement cellulaire, cela de façon identique d’un individu à l’autre.
Leurs découvertes, et nos recherches personnelles, ont permis d’établir une cartographie et une analyse précise de ces désordres.
La prise de conscience des situations conflictuelles, la résolution active et pratique ou leur dépassement permet souvent le rétablissement de l’état d’équilibre.
C’est là où nous pouvons intervenir grâce à nos approches en kinésiologie et ceci quelque soient les obédiences, bien au-delà des luttes intestines, car une fois de plus, le processus dépasse largement le cadre technique.
Le constat que nous pouvons faire, face à ces hypothèses de travail est que la phase de « dysfonctionnement » constitue un signal d’alarme afin que nous puissions apporter des résolutions d’adaptation au stress. Cette phase évite la détérioration irrémédiable de notre cerveau. Mais souvenez-vous que :
“ Le mieux être et la réparation des désordres appartient uniquement au consultant ”.
Elle résulte d’un travail global concernant les différentes dimensions de l’individu. A la fois :
- Mental (prise de conscience des ressentis négatifs)
- Biologique (changements des schémas neurologiques)
- Physiologique (rééquilibrage du corps)
- Énergétique (équilibrage des méridiens, des plexus…)
- Spirituel (prise de conscience existentielle)

Pour résumer, il est important de retenir :
Que la pensée n’est qu’une fonction d’information au même titre que la vue ou l’odorat !
Que le cerveau est la centrale de commande de toutes nos fonctions avec comme logiciel de base, un seul programme :
“ Je maintiens la vie à chaque instant ” et “je trouve la meilleure solution qui évite la mort immédiate ”
(Le mal être est un signal d’alarme donnant une solution de survie afin d’éviter que le cerveau ne “disjoncte ” sous l’effet de la surtension électrique liée aux ressentis et aux émotions des ambiances conflictuelles).
Que le RESSENTI est plus important que le VÉCU !
Que chaque dysfonction a une signification émotionnelle en terme de ressenti!
Que le mal être est en relation directe :
- soit avec la fonction
- soit avec la symbolique.
- soit avec le traumatisme.
Que l’amélioration s’obtient de deux manières :
- soit par la solution pratique du problème.
(Avec ou sans conscience du conflit émotionnel sous-jacent) - soit par le dépassement de la difficulté.
Que le mieux être est relié au lendemain,
“ En termes de qualité de l’avenir dans la logique de survie et de performance ”
Que la réparation appartient uniquement au consultant !

Auteur :Philippe BERTHOLON - Source : http://www.kinebio.com/