Un nom qui peut paraître surprenant! Eh bien, il est le résultat de la synthèse de plus de vingt ans d’expérience dans la relation d’aide. Une approche qui s’attache particulièrement à respecter, tant que faire se peut, les invariants universels au-delà des « vérités et des croyances personnelles », même si cela doit légèrement (voire énormément) bousculer nos acquis socioculturels formatés par notre système en place.
Ma démarche intellectuelle remonte à fort longtemps et le point de départ est relié à une interpellation sur les techniques ou pratiques de soins en général.
Très tôt la réflexion suivante s’est imposée à moi; « Il existe sur cette terre des centaines, voire des milliers de techniques de soins, parfois identiques ou très proches, d’autres parallèles, certaines divergentes, d’autres encore opposées ou même carrément contradictoires« .
Des individus se font soigner grâce à ces diverses pratiques et certains « guérissent ».Alors pour moi, il devint évident que la technique de soins n’était pas le seul facteur déclencheur du processus d’ amélioration. Il devait certainement y avoir un « dénominateur commun » dans ce mécanisme et ceci au-delà de la technique de soins elle-même aussi pertinente soit-elle!
Mes années d’approfondissement m’ont permis de croiser le chemin d’autres « chercheurs de réalité ». Des personnes cherchant des réponses à leurs questions au-delà de l’apparence des choses.

L’ANALYSE PSYCHOSOMATIQUE
L’analyse psychosomatique fut l’un des éléments importants dans ma démarche de relation d’aide et me confirma, entre autres, dans cette certitude intérieure que tout dysfonctionnement, maladie ou simple inconfort était toujours une (la) solution pour le cerveau.
J’ai pu observer souvent, comment la mise en évidence de ce mécanisme et le désir profond d’être acteur dans sa propre démarche de mieux-être, a permis à de nombreuses personnes d’accéder à un équilibre souvent spectaculaire.
Mon esprit de chercheur ne s’est pas attaché à ces résultats, mais plutôt aux cas où malgré une évidente relation de cause à effet, l’amélioration n’était pas notable.
Cette pensée m’amena à poser les hypothèses suivantes:
1. Premièrement, « la prise de connaissance » (intellectuelle) de la cause apparente du problème n’est pas forcément la « mise en conscience » (qui permet une intégration cellulaire). De nombreux consultants « connaissent » l’origine de leurs difficultés mais leurs dysfonctionnements sont toujours présents. Il est fréquent d’entendre en cabinet : « Oui d’accord, Monsieur… Et maintenant j’en fais quoi ??? »
2. Deuxièmement, peut-être simplement « le conscient » (à savoir le mental et l’intellect qui nous permettent de conceptualiser) nous donne en « pâture » une situation émotionnelle qui n’est qu’un leurre, et ceci pour éviter d’aborder le conflit psychologique d’origine. Souvenons-nous que face à la peur, la douleur ou la peur de la douleur, notre mental a tendance régulièrement à occulter l’information et à renvoyer le « paquet cadeau » dans l’inconscient. Ceci, bien entendu, dans le cadre d’une solution de survie.

L’OUTIL DE LA KINÉSIOLOGIE
Alors la réflexion suivante s’imposa à moi: « Comment accéder à la mémoire de cette « information », qu’elle soit biographique, de naissance, périnatale, de conception, transgénérationnelle ou …. Ailleurs…. et que l’on nommera par prudence « transposé symbolique » ?
Je me suis donc mis en quête des différents moyens permettant d’accéder à cette « mémoire cellulaire ». Parmi ces divers outils, le testing neuromusculaire de la kinésiologie apparut comme étant simple, fiable, et surtout, le plus rapide dans sa réponse.
Après un cursus professionnel en Kinésiologie (j’ai eu « la chance » de rencontrer de vrais chercheurs) et quelques années de pratique et d’expérience dans le domaine, les « bancs du mariage » pouvaient être annoncés. C’est alors que l’union de la kinésiologie et de l’analyse psychosomatique des mécanismes bio-logique a donné naissance à la KINÉBIOLOGIE. (le mouvement au service de la logique de la vie) « outil » permettant d’aller plus loin, dans la précision et la vérification de l’information de l’origine conflictuelle. Il rend possible un « bio-feedback » dans le triangle « psycho-cérébro-organique« . L’avantage est d’éviter d’explorer des voies de garage que le mental aurait eu envie de nous présenter. La vérification de l’information devient l’un des aspects majeurs de la pratique du praticien.
Mon investigation ne s’est pas arrêtée là, il fallait aller plus loin. C’est alors que le terme « META » fit son apparition. L’apport des travaux de Marc Fréchet avec les cycles biologiques cellulaires mémorisés et le projet-sens, d’Anne Ancelin-Schützenberger avec le génosociogramme et de bien d’autres pratiques seront des outils précieux pour une mise en conscience de la problématique.

LA FORMULE DU MIEUX-ETRE
La synthèse de ces différents travaux aboutit à la formule suivante concernant le processus d’équilibre et de mieux-être.
♥ L’aspect principal est que le « processus de mieux-être conscient » s’enclenche prioritairement dans la conscience de la RÉALITÉ.
♥ Pour obtenir une amélioration, il est essentiel de mettre en conscience le sens profond du dysfonctionnement.
♥ Il est nécessaire de potentialiser le processus par l’élimination « du doute« , en développant la certitude du potentiel de son pouvoir d’autorégulation.
La formule de base se présente donc de la façon suivante:
LE MIEUX-ETRE = (SENS) X (CERTITUDE)²
Mais parfois cela n’est encore pas suffisant et il nous faut, pour que cette formule fonctionne correctement la participation inconditionnelle du corps avec :
→ LE CONSCIENT
C’est la moindre des choses ! Mais ai-je réellement l’envie ou le désir d’aller mieux?
Par conséquent il est essentiel de mettre en évidence et de dépasser les bénéfices secondaires que je pense retirer de mon dysfonctionnement.
→ L’INCONSCIENT
Si nous prenons l’image symbolique de « l’iceberg », le conscient ne représente que 1/10 de la masse, l’inconscient 9/10. Alors si l’inconscient n’est pas d’accord, rien ne bouge !

Les trois principaux freins sont les suivants :
√ La dualité d’Identité
Exemple : Je ne suis pas ce que mes parents ont projeté pour moi – Garçon/Fille – Fille/Garçon.
Je n’ai pas été désiré, attendu, accepté ou accueilli.
Ou bien pour des raisons de « Survie » dans mon histoire personnelle, mon inconscient bascule dans une dualité sexuée. (Il s’agit souvent d’une violence sexuelle dans la petite enfance. « Si j’avais été d’un autre sexe cela ne se serait peut-être pas passé?« )
C’est une solution de survie pour le cerveau ! Cela s’accompagne fréquemment d’une dévalorisation – consciente ou inconsciente.
√ L’auto sabotage
Je peux croire consciemment être « quelqu’un de bien », « une réussite », mais pourtant le programme dans l’inconscient serait plutôt du genre;
« tu es nul, tu ne vaux rien, tu n’es qu’un échec« . Plus pervers encore; « Même si je suis quelqu’un de très brillant, je ne serai jamais à la hauteur de ce que l’on attend de moi« .
Exemple: Cette jeune femme de trente-deux ans, superbe, chef d’entreprise, hautes études commerciales, qui est particulièrement interpellée par le fait que, par testing, son cerveau nous exprime une dévalorisation inconsciente qui justifie des états d’angoisse profonds. Elle finit par faire la relation avec la lutte de sa mère qui ne parvenait pas à avoir un enfant et sa venue au monde, sept ans après un combat acharné. La phrase récurrente de ses parents pendant toute son enfance était qu’elle était « la plus belle merveille du monde » (difficile de ne pas décevoir!).
– conscient 1 – inconscient 9 – la balle au centre!
Là, le testing neuromusculaire nous a permis de mettre en évidence « au-delà du mental » ce mécanisme de dévalorisation. Par la suite des techniques de re-programmation permettent de rétablir le fonctionnement optimal du cerveau en supprimant la dualité entre conscient et inconscient.
Un autre élément peut constituer un blocage majeur dans le processus du mieux-être, c’est une perturbation profonde de l’énergie de vie que je nomme :
√ Le parasitage
C’est-à-dire un élément extérieur que « j’intègre, j’incorpore » et qui perturbe tout l’édifice de mon être.
La liste pouvant être longue (!) je n’en citerai donc que les principaux pour la compréhension:
→ La géobiologie.
→ Des émotions.
→ Des projections mentales plus ou moins bien intentionnées, conscientes ou inconscientes.
→ Des défunts qui « s’accrochent » ou que l’on ne « laisse pas partir ». Cela entraîne souvent la théorie « de syndrome de l’habitant ». Je les appelle les habitants, dans le sens où ils prennent un « habit pour un temps »… (c’est bien entendu de la symbolique !)
→ Des Fidélités Familiales Inconscientes.
→ Des mémoires trans-générationnelles toujours actives. (Le constat de plus de vingt ans dans la relation d’aide, m’a permis de relever ces empreintes actives sur souvent quatre générations)
→ Etc.
Une fois de plus le « testing« , intégré dans un protocole particulier et une déontologie stricte, nous permettent rapidement d’aller à l’essentiel sans se perdre dans des « projections » qui n’aboutissent souvent qu’à des désillusions.
Pour résumer, quelle que soit la pratique de soins que l’on utilise elle devient plus pertinente si l’on respecte la trame suivante:
1 a) – Intégration de son identité sexuée.
b) – Libération de l’auto-sabotage.
c) – Élimination du parasitage.
2 Mise en conscience du « SENS » du dysfonctionnement par le dépassement de la difficulté « psy » et/ou la mise en place d’une solution concrète au problème.
3 Suppression du doute pour intégrer la certitude de la réparation. (Bien entendu, pas une certitude aveugle, mais la certitude du potentiel humain d’autorégulation.)
La maîtrise du testing demande malgré son apparente facilité une grande écoute du corps, et la fiabilité de la réponse en dépend. Exemple: Une pression trop forte ou trop rapide (principal défaut du débutant) induit une réaction de type purement musculaire qui ne correspond pas en réalité à la réponse au « stress » envoyée par le système corps/cerveau en rapport avec le thème posé.
Le terme de META – KINE – BIOLOGIE s’explique également par l’apport d’autres outils susceptibles de permettre « la mise en conscience » de la situation d’origine. La psychogénéalogie, les cycles biologiques cellulaires mémorisés, les fonctions psycho-émotionnelles de l’énergétique des méridiens etc.… en font partie.

EXEMPLE DIDACTIQUE:
Janine soixante-quatre ans, vient consulter pour un eczéma au niveau des mains, des bras et de la poitrine.
Dés l’anamnèse, la première question que je pose est « depuis combien de temps avez-vous cet eczéma? »
J – Depuis quatre ans!
En connaissance de cause et en relation avec une logique biologique.
T – Avez-vous été confrontée il y a 4 ans, à une séparation ou au sentiment d’avoir été obligée de subir un contact insupportable ?
J – Non!
T – Réfléchissez bien.
J – Non – Non, je ne vois pas ! (Serait-ce le mental qui cache l’information?)
Suite à une avalanche de questions, elle finit par me dire.
J – Il y a bien mon mari qui est décédé ! Mais c’est une mort, ce n’est pas une séparation!
T – Vous pouvez me répéter cela plusieurs fois!!!
Elle finit par réaliser l’énormité de l’aveuglement provoqué par son mental.
J – Effectivement, mon eczéma a bien commencé quelques semaines après le décès de mon mari.
Dans la logique du décryptage nous sommes bien face à une situation de séparation.
Pourtant, au « testing » neuromusculaire le cerveau nous répond « NON » l’événement déclencheur n’est pas le décès du mari.
Le test nous permit de faire un tri dans les différentes possibilités que nous proposions. Une réponse positive par test nous a été donnée sur « ANIMAUX ».
T – Avez-vous été séparée d’un animal proche à cette même période?
Une émotion visible est présente sur son visage.
J – La semaine qui a suivi le décès de mon mari mon chat (elle précise bien « Mon », et non pas « notre ») s’est fait écraser par une voiture!
Je re-teste pour vérification et le biofeedback du corps/cerveau me confirme que l’événement est bien celui que nous cherchions. (Le testing permet également de faire un ancrage kinesthésique qui s’inscrit dans le cerveau)
Le mental et l’intellect de Janine ne pouvaient concevoir que le choc émotionnel était plus important envers cet animal (sur qui elle avait reporté son affection) que pour son mari (qui buvait et ne lui donnait aucun signe de tendresse depuis plus de quinze ans).
Elle s’est rappelée que son eczéma a débuté quelques jours après que ses enfants lui aient apporté un « chaton » de remplacement.
Un travail sur les séparations de son enfance, sa dévalorisation profonde et l’acceptation de « sa réalité » au-delà de toute « morale » lui permit de se débarrasser de cet eczéma qui s’était manifesté à l’endroit même où elle serrait contre elle, le soir, l’animal qui lui donnait tant d’affection (mains, bras, poitrine).
Auteur :Philippe BERTHOLON - Source : http://www.kinebio.com/