Depuis quelques années, avec le développement des échographies dès le début de la grossesse, le nombre de jumeaux diagnostiqués a augmenté. Cela a malheureusement conduit à mettre en lumière le « syndrome du jumeau perdu ». Voici les réponses aux questions fréquemment posées à ce sujet :
Qu’est ce que le syndrome du jumeau perdu ?
On parle de syndrome du jumeau perdu lorsque l’un des deux fœtus disparaît de l’utérus lors de la grossesse.
Que se passe t’ il en réalité?
L’un des deux fétus est avorté spontanément, en général au cours du premier trimestre. Le tissu fœtal est ensuite absorbé par le second jumeau, le placenta, ou la mère, donnant ainsi l’impression que le jumeau à « disparu ».
Comment cela est-il diagnostiqué ?
Voici l’un des scénario typiques : une mère fait une échographie au début de sa grossesse, par exemple vers la 6e ou 7e semaine de gestation. Deux fœtus sont détectés, et l’on indique à la mère qu’elle est enceinte de jumeaux.
Lorsqu’elle retourne chez son gynécologue quelques semaines plus tard pour une nouvelle échographie, celui-ci ne trouve plus qu’un seul fœtus.
Dans d’autres cas, la mère ressent des symptômes faisant penser à une fausse couche, mais seul un des deux fœtus est touché, le second restant dans l’utérus
Cela arrive – t’ il souvent ?
Les scientifiques ont confirmé que le nombre de jumeaux conçus dépasse largement le nombre de jumeaux qui naissent finalement. Certaines estimations indiquent qu’une personne sur 8 avait un jumeau dans le ventre de leur mère, alors que seulement 1 sur 70 ont finalement un frère jumeau ou une sœur jumelle à la naissance. Le syndrome du jumeau perdu concerne donc un grand nombre de grossesses multiples, et cela est encore plus vrai dans le cas des fécondations médicalement assistées.
Pourquoi ce phénomène est – il de plus en plus fréquent ?
Même si le syndrome du jumeau perdu semble beaucoup plus fréquent qu’auparavant, cela tient surtout au développement de l’échographie qui a permis d’accroître sa détection. En effet, les progrès réalisés permettent aux médecins et aux parents de regarder à l’intérieur de l’utérus. Comme de plus en plus de gynécologue utilise couramment l’échographie au court du premier trimestre, de plus en plus de grossesses multiples sont diagnostiquées. Et un certain nombre d’entre elles seront affectés par le syndrome du jumeau perdu. Dans le passé, de nombreuses femmes ont été concernées par ce phénomène sans même s’en apercevoir.
Quelles sont les causes ?
Tout comme il n’y a pas de cause évidente imputables pour la plupart des fausses couches, il n’y pas toujours des raisons ou explications pour la perte d’un fœtus lors d’une grossesse multiple. Dans certains cas, le fœtus n’est pas viable à cause d’anomalies chromosomiques ou placentaires. Certaines études suggèrent que parce que ces anomalies sont plus fréquentes chez les femmes âgées, le syndrome du jumeau perdu se produit plus souvent chez les mères d’un âge avancé. Le phénomène se produit avec la même fréquence chez les jumeaux monozygotes et dizygotes, bien que les complications possibles liées au partage du placenta entre jumeaux monozygotes devraient l’accentuer.
Quels sont les symptômes ?
Il peut ne pas y avoir de symptôme. Toutefois, certaines mères ressentent de légères crampes, des saignements ou un inconfort pelvien, semblable à la fausse couche. La réduction du niveau d’hormones peut également indiquer que l’un des fœtus a été absorbé.

Quel est le traitement, quels sont les impacts ?
En règle générale, ni la mère ni le fœtus restants n’auront besoin d’un traitement médical. Lorsque le syndrome du jumeau perdu se produit au cours du premier trimestre, la mère poursuit généralement une grossesse normale et accouche d’un bébé unique en bonne santé. Toutefois, dans le cas où un fœtus meurt dans le deuxième ou troisième trimestre, la mère peut subir une infection, une hémorragie ou un travail prématuré. Dans ces cas, les médecins prescriront un traitement approprié.
Quelles sont les conséquences pour la mère ?
Il n’y a pas de conséquence physique, mais la mère peut ressentir un mélange de douleur suite à la perte d’un bébé et de soulagement car le second bébé est en vie. Il est important pour les parents de pouvoir faire le deuil du bébé, de la manière qu’ils jugeront appropriée, afin d’accepter la perte d’un enfant ainsi que de leur identité en tant que parents de multiples.
Quelles sont les conséquences sur le jumeau survivant ?
Dans la plupart des cas, si cela se produit lors du premier trimestre, il n’y a pas de conséquence physique sur le jumeau survivant. La grossesse se poursuit généralement sans problème et est suivie d’un accouchement normal.
Toutefois, si cela intervient en fin de grossesse, il peut y avoir quelques conséquences pour le fœtus survivant, tout comme pour la mère. De temps en temps, des restes du fœtus absorbé se trouvent dans le survivant, sous la forme d’une tumeur tératome contenant des os, des cheveux, des dents ou des fragments de tissus. Les chercheurs ont constaté qu’après 20 semaines, le fœtus survivant a un risque accru de paralysie cérébrale. Le second jumeau peut-également décéder quelques temps après s’il s’agit de jumeaux monozygotes qui partagent d’une connexion vasculaire.
Il y a beaucoup de spéculations quant à l’impact psychologique et émotionnel de la disparition d’un jumeau.
Les personnes qui ont été « amputées » d’un jumeau disent se sentir seules, incomplètes.
Dans les symptômes listés par les spécialistes, on retrouve :
* Le sentiment de manque, d’incomplétude, avec le besoin de « retrouver » le jumeau perdu en vivant une relation exclusive.
* La peur d’être abandonné et une hyper-sensibilité aux séparations et aux deuils. La difficulté à se séparer de ses affaires (qui sont éventuellement achetées en double).
* Un sentiment de culpabilité, l’auto-sabotage où l’on s’interdit de réussir.
* Une tendance à être très sensible, silencieux, en retrait, à s’isoler et à se sentir incompris.
* Un rapport problématique avec la nourriture (anorexie ou boulimie).
* Des difficultés à faire des choix.
* Des tendances à la dépression.
Les témoignages sont éclairants. Et si le syndrome du jumeau perdu pouvait expliquer que tant de gens se sentent mal et aient besoin de recourir à des suivis psychologiques, des médicaments, des addictions… ?

L’OUTIL DE LA KINÉSIOLOGIE
Grâce à la kinésiologie, nous pouvons détecter un conflit d’identité lié à une empreinte pré-natale (syndrome du jumeau perdu) avec le test neuromusculaire.
Nous avons également un ensemble d’outils pour comprendre ce lien, en faire le deuil et ré-informer votre ensemble cerveau/corps pour que vous retrouviez la conduite de votre propre vie.
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